Lors de son intervention sur 7 Tv dans l’émission MNF, le journaliste Cheikh Yérim Seck a partagé de nouvelles informations concernant les supposées négociations en cours entre le président Macky Sall et Ousmane Sonko. Depuis Lyon, il a remis en question le rôle de Pierre Goudiaby Atépa et d’Alioune Tine, qui ont jusqu’à présent communiqué sur les concessions mutuelles des parties en conflit. Selon Seck, ces derniers « ne sont pas les vrais négociateurs ». Il a souligné l’existence de « discussions profondes » entre Macky Sall et Ousmane Sonko, illustrées par la récente libération de 200 à 300 membres du Pastef. Cette action, selon Seck, ne relève pas du hasard mais plutôt d’indicateurs de négociations sérieuses.
Cheikh Yérim Seck a également évoqué le rôle de médiateurs joués par différentes personnalités dans ces négociations. Il a confirmé la participation d’Ousmane Yara, un Malien ayant déjà agi comme intermédiaire entre d’autres figures politiques sénégalaises par le passé. Cependant, Yara n’aurait pas gagné la confiance d’Ousmane Sonko, qui le soupçonne de proximité avec Macky Sall.
Le journaliste a révélé l’identité d’un autre acteur clé dans le processus : Cheikh Diba, un Sénégalais occupant le poste de directeur de la planification budgétaire et inspecteur des impôts et domaines, partageant ainsi un profil professionnel similaire à celui de Sonko. Diba, ayant utilisé ses connexions, notamment via Abdoulaye Daouda Diallo, pour atteindre le président Sall, serait au cÅ“ur des négociations. Ces dernières auraient abouti à des avancées significatives, telles que la libération des partisans de Sonko, le report de l’élection, et la proposition d’une amnistie, suggérant l’émergence d’un accord potentiel appelé « Protocole du Cap Manuel ».